Septième verset
- Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
Une tradition constante et unique indique :
- que « ceux que Tu as comblés de faveurs » sont les musulmans,
- que « ceux qui ont encouru Ta colère » sont les juifs,
- et que l’expression « les égarés » désigne les chrétiens.
Ce dernier verset est une apposition, une sorte de complément répétant le mot « chemin ».
De nombreux chercheurs sur le Saint Coran ont pensé que cet ajout, qui n’est pas dans un bon arabe, devrait être tardif.
Une certaine théologie islamique a appuyé sur ce dernier verset une vision du monde en deux « domaines » : le « dar al-islâm », le monde islamique sur lequel les terroristes fantasment, et le « dar al-ḥarb », le monde de la guerre, qui est présenté comme dépravé.
Parallèlement, dans l’au-delà,
- les musulmans (soumis à Dieu) sont promis au Paradis (quoique cela ne soit pas toujours clair), - tandis que les insoumis sont promis à l’Enfer (ce qui est très clair).
Ceux qui se prennent pour les sauveurs du monde se prennent aussi pour les juges des autres, et tôt ou tard, ils se donnent le droit d’éliminer ceux qui ne pensent pas comme eux (y compris d’autres musulmans !)
Et, de cette manière, ils sèmeront la désolation, la mort, la douleur, la division : finalement, ils auront fait le jeu de l’Antichrist, Ad-Dajjâl, ils auront été manipulés.
Les justes, eux, vivront et règneront au Jour du Jugement.